Publié dans Société

Baccalauréat 2020 - Les candidats révisent en ligne  

Publié le jeudi, 06 août 2020

Dans environ deux mois,  les candidats  au baccalauréat 2020 vont débuter les épreuves écrites. Vu la propagation de la Covid-19  et les mesures de sécurité sanitaire, ces futurs bacheliers ne  peuvent rejoindre leurs établissements scolaires respectifs, ainsi les révisions en ligne demeurent très pratiques.  « Comme  mes élèves sont tous connectés sur Facebook, il  nous a été très pratique  depuis quelques mois de créer un groupe afin de s'échanger mais surtout d'envoyer et réceptionner leurs travails. Je peux dire qu'ils sont plus ou moins préparés à franchir cette dernière ligne droite de leur enseignement secondaire », indique un prof de mathématiques et sciences physiques.  

Quant aux candidats, ils se sentent perdus par l'absence des professeurs. 7 candidats sur 10 préfèrent rejoindre les bancs de l'école au lieu de réviser à la maison.  Mais tous se réjouissent, en ce temps de confinement, de l'existence de l'Internet  qui accompagne dans toutes les démarches de révision. «   Le temps  dépensé sur Facebook est actuellement occasionné à étudier.  Et même les discussions insensées se transforment en échange de connaissances et d'interrogation écrite sur Messenger », s'étonne une candidate.

Presque  tous les enseignants, plus particulièrement des matières de base, proposent aussi des cours virtuels. Sur les réseaux sociaux, les annonces prolifèrent. « Pour accompagner ceux et celles qui se préparent à l'examen du baccalauréat de l'enseignement général (toutes séries), Ranjatohery Harilala, professeur d'histoire-géographie, et Ramanantsoa Hanitra, professeur de Sciences de la vie et de la terre, proposent des cours de révision et d'appui personnalisés en ligne pour ces deux matières », se résume une publication.  

Par ailleurs, 70 252 candidats à l'enseignement général et technique sont inscrits auprès de la Direction des examens nationaux pour Antananarivo. Comme chaque année, la série A enregistre beaucoup plus de candidats que la série D. Les « A1 et C » intéressent peu les élèves en classe de terminale si l'on tient compte des statistiques provisoires. Effectivement, ce chiffre n'est pas encore officiel. Selon Razafindraleva, directeur des examens nationaux, son équipe est actuellement en train de traiter toutes les données afin d'éviter les doublons. « Il arrive qu'un élève soit inscrit comme candidat d'école et candidat libre à la fois ou encore auprès de plusieurs établissements scolaires », souligne-t-il. Il est à noter qu'environ 130 centres d'examen sont prévus accueillir ces milliers d'élèves à partir de ce 5 octobre, date indiquée par le  Président de la République Andry Nirina Rajoelina.

K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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